Nous partageons un communiqué du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, en date du 20 août 2020 :

Fin juillet, aux États-Unis et au Canada, des sachets de semences en provenance de Chine, dans la plupart des cas, ont été reçus par des particuliers ne les ayant pas commandés. Des personnes vivant en France viennent de faire part de situations identiques. Le Royaume-Uni rencontre aussi un problème similaire, de même qu’Israël.

Ces semences d’origine inconnue peuvent être vectrices de maladies non présentes sur le territoire français ou s’avérer être des plantes invasives. C’est pourquoi il est essentiel de ne surtout pas les semer.

Par conséquent, si vous recevez des sachets de semences non sollicitées, il vous est demandé de les placer dans un sac plastique et de jeter ce sac hermétiquement clos dans votre poubelle d’ordures ménagères afin que les semences soient détruites.

Avant de les jeter, il est demandé, si possible, à des fins d’investigations, d’envoyer des photos des bordereaux d’envoi des emballages et des sachets contenant les graines à la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation : bnevp.dgal@agriculture.gouv.fr

En cas de contact avec les semences, il est également recommandé de bien se laver les mains et le cas échéant, de désinfecter tout objet ayant été en contact avec elles.

Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter la DRAAF Bretagne : 02 99 28 21 00.

 

Quelques compléments issus de la presse (Ouest France du 25 août 2020) :

Ces envois seraient vraisemblablement liés à du « brushing » selon les services de police de l’Ohio. Cette technique d’escroquerie au e-commerce est très répandue en Chine. Elle consiste à améliorer les évaluations d’un produit en générant de fausses commandes.

Ainsi, le vendeur paye un « brusher » pour qu’il lui passe commande, puis expédie celle-ci à une personne, mais le colis ne contient pas le produit acheté. Ici, c’est une autre marchandise qui est envoyée : des graines. Ensuite, les « brusher » postent souvent sur les sites internet des avis positifs sur les produits.

Pour l’heure, l’énigme de la provenance de ces graines n’est toujours pas résolue.

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