© Sylvie Gautier

 

Une petite boule de plumes

Avec sa dizaine de grammes, il s’agit d’un des plus petits oiseaux de nos jardins. On le reconnait à son allure rondelette, son plumage brun rayé de noir et sa très courte queue souvent dressée, notamment lorsqu’il est inquiet.

 

Un vrai Don Juan

Au printemps, le mâle construit plusieurs ébauches de nids en mousse, puis il chante à proximité pour inviter la femelle à les inspecter. Cette dernière fait son choix, s’accouple, puis entreprend de finir le nid avant d’y pondre ses œufs. Pendant ce temps, le mâle recommence son manège avec une autre femelle, il s’accouple ainsi avec 2 à 3 femelles tous les ans !

 

Un caractère bien trempé

Le Troglodyte est un oiseau territorial qui ne manque pas de coffre pour le faire savoir. Son chant peut atteindre 90 décibels et est audible à plus de 200 mètres ! Menaçant, il se jette sur tous les rivaux qui osent pénétrer sur son territoire.

 

Un froid qui forge la solidarité

Les hivers rigoureux et la neige peuvent avoir des conséquences négatives sur les populations de ce petit oiseau. Il est alors courant qu’à la nuit venue plusieurs individus se regroupent dans un même nid, blottis les uns contre les autres pour se tenir chaud.

 

Et en Côtes d’Armor ?

Le Troglodyte est un oiseau nicheur commun et abondant en Côtes d’Armor. Sédentaire, il peut être observé tout au long de l’année et fréquente tous les milieux plus ou moins boisés (vallées, parcs, jardins…).

 

N’hésitez à nous transmettre vos observations.

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