© Franck Delisle

 

Pas de fonction anti-yeux rouges

Ces yeux rouges ne viennent pas d’un mauvais réglage de l’appareil photo ! On reconnaît justement ce joli crabe à la couleur pourpre de ses yeux.

 

Le crabe aux multiples noms

Rien que dans notre région, l’Étrille peut prendre plusieurs noms : demoiselle, olivette, draguenelle, craguenelle ou encore crabe cerise.

 

Reine de la natation

L’Étrille est pourvue d’une paire de pattes aplaties, dites natatoires, qui fonctionnent un peu comme des palmes. Elle peut donc sans soucis se déplacer dans la masse d’eau.

 

Une armure pas toujours efficace

La carapace des crustacés les protège en partie des agressions des petits prédateurs mais a peu d’effet face à la morsure de certains poissons (le Baliste notamment), ni contre l’attaque d’un goéland.

 

Croissance rapide

Après plus d’une douzaine de mues, les jeunes Étrilles atteindront la taille respectable de 3 à 4 cm de large au bout de leur première année d’existence. La longévité de cette espèce est de 6 à 10 ans, avec une taille maximale légèrement supérieure à 10 cm.

 

À table

Le régime alimentaire des Étrilles est composé d’algues, de mollusques, voire d’autres crustacés.

 

Et en Côtes d’Armor ?

Cette espèce est à rechercher de préférence pendant les grandes marées. Elle est en fait plus abondante sous le niveau de la mer que dans les zones découvertes à marée basse.

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur la biodiversité marine.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

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