© Pierre-Alexis RAULT

 

Une brindille qui marche

Si on ne tient pas compte des échappées d’élevage, le Phasme gaulois est la seule espèce du genre présente naturellement en Bretagne. Son corps, de 6 à 7 cm en moyenne, ressemble à s’y méprendre à celui d’une petite brindille.

 

Un monde de filles

Chez cette espèce, pas besoin de mâles : les femelles pondent des œufs qui se développent sans fécondation et ne donnent que des femelles (reproduction par parthénogenèse). On ne trouve donc que des individus femelles dans la nature.

 

Régime végétarien

Notre brindille se nourrit des plantes sur lesquelles elle vit : ronce, rosier, prunelier sont donc au menu.

 

Plusieurs armes de défense

Sa morphologie de brindille lui permet de se fondre totalement dans son environnement et d’échapper aux prédateurs : c’est l’homotypie. Mais il peut aussi se laisser choir au sol et tomber dans une sorte de coma. Autre stratégie : sacrifier une patte en guise d’encas … et fuir évidemment !

 

Des œufs magiques

Pour résister au froid, le développement des œufs peut être stoppé et de fait varier dans le temps. Ainsi, des œufs pondus une même année peuvent éclore de façon échelonnée sur trois ans.

 

Et en Côtes d’Armor ?

Présent sur le territoire, il est plus facile à observer de nuit, deux heures après le coucher du soleil. Avec un peu de patiente, il est possible de le rencontrer en recherchant dans les haies de prunelliers ou dans les zones de ronces.

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur les invertébrés.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

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