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Un petit bijou
Ce gros insecte, pouvant atteindre deux centimètres, appartient à la grande famille des Scarabées. Il est aisément reconnaissable à sa carapace de couleur vert-métallique, sillonnée de traces blanchâtres et qui a la particularité de briller au soleil à la façon d’une émeraude !
Butiner… pas exactement
Floricole, il n’est pas rare de la trouver dans les rosiers, ce qui lui vaut parfois le nom de Hanneton des roses. On la rencontre également sur les fleurs des Ombellifères, de Sureau et d’Aubépine, où elle recherche du pollen en consommant les étamines.
Des larves très utiles
Dès le début du printemps, la femelle pond dans la terre, le compost et les vieux arbres, de petits œufs ronds pas plus gros qu’une tête d’épingle. Les larves qui en sortent ressemblent à de petits vers blancs qui, de par leur régime alimentaire, décomposent la matière et participent ainsi à la constitution du terreau.
La grande transformation
En trois ans, la petite larve, pas plus grande qu’un asticot, devient un gros ver blanc de la taille d’une belle limace. Il est alors temps pour elle de se métamorphoser, mais pas d’indiscrétion ! Tout se passe dans une logette à base de terreau et de débris végétaux agglutinés par de la salive.
Et en Côtes d’Armor ?
La Cétoine dorée est à rechercher sur les roses, ou les fleurs de Troène, Pyracantha, Sureau, Églantier ou encore d’Aubépine. L’espèce est certainement présente sur tout le territoire.
N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.
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La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).