© Patrice Dumas

 

Portrait

Le Héron garde-bœufs se reconnait facilement à sa petite taille (comparée au Héron cendré), à la blancheur de son plumage (à ne pas confondre avec celle de l’Aigrette garzette), à son bec jaune (qu’il a aussi en commun avec la Grande Aigrette), mais surtout aux plumes orange de sa tête qu’il est le seul à arborer pendant la période de reproduction.

 

Le garde-bœufs

Son nom lui a été attribué par le célèbre naturaliste Carl von Linné pour qualifier l’habitude de l’oiseau à vivre en compagnie des troupeaux de bovins. Il suit notamment les herbivores qui, en se déplaçant, font fuir les insectes ou petits vertébrés dont il se nourrit.

 

Fait rare

Bien que la tendance soit au déclin pour la biodiversité, le Héron garde-bœufs connaît lui une phase d’expansion. Ce rayonnement phénoménal commence au début du XXe siècle, au départ de sa région natale située au sud du Sahara.

 

Le Héron des savanes

Visible dans tous les films animaliers qui traitent des animaux africains, c’est lui que l’on retrouve très souvent sur le dos des zèbres et autres buffles. Il sert notamment de sentinelle à ces derniers et prévient lorsqu’un prédateur rôde.

 

Vie en colonie

Comme chez les autres Hérons, notre ami se reproduit dans des héronnières parmi d’autres espèces. Sa reproduction n’est pas connue pour le moment dans le département.

 

Et en Côtes d’Armor ?

Il ne se reproduit pour l’instant qu’au niveau de l’estuaire de la Rance, côté Ille-et-Vilaine. En période d’hivernage, les observations se concentrent sur le littoral ou à proximité (Baie de Saint-Brieuc, Trégor, Rance).

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur les oiseaux.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

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