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Une ruse de sioux

S’il est une araignée qu’on remarque facilement, c’est l’Épeire fasciée. Déguisée en frelon, ses jolies couleurs ne passent pas inaperçues et les éventuels prédateurs ne s’y risquent pas. D’où son autre nom d’Argiope frelon !

 

Architecte hors pair

L’Épeire fasciée tisse une toile géométrique et aérienne en forme de roue de chariot. Elle calcule l’écartement entre les différents éléments de la toile à l’aide de ses pattes.

 

Signature de l’artiste

Elle signe même sa toile d’un dessin en forme de zigzag épais, le stabilimentum, caractéristique mais dont la fonction n’est pas encore bien connue.

 

Emballage rapide

Les proies, qui se prennent dans sa toile, sont emballées dans un cocon de soie en un temps record.

 

Soupe à tous les repas

Dépourvue de dents pour mâchouiller son repas, la belle injecte aux criquets, papillons ou autres insectes des sucs digestifs permettant de liquéfier les chairs. Elle n’a plus qu’à les siroter au soleil !

 

Maman a mangé papa

C’est ce qui arrive si le mâle n’est pas assez rapide après l’accouplement…

 

Une mère en or

Juste avant de mourir, la femelle fabrique un cocon en forme de montgolfière et y dépose ses œufs. La progéniture sera ainsi protégée du froid pour passer l’hiver.

 

Et en Côtes d’Armor ?

Cette espèce se retrouve sur l’ensemble du département. Elle s’observe principalement dans sa toile, assez bas dans la végétation des friches, pelouses, landes mésophiles et humides.

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur les invertébrés.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

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