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Drôle de nom

De la famille des Rosacées, l’Églantier des chiens affiche une hauteur de 1 à 3 mètres. Ce rosier sauvage tient son nom de la propriété qu’on lui prêtait autrefois. On attribuait en effet à la racine de l’Églantier le pouvoir de guérir les morsures dues aux chiens enragés.

 

Sacrés fruits

Appelés cynorhodons, ces fruits rouge vif sont très appréciés des oiseaux et constituent un garde-manger en hiver. Très riches en vitamine C, ils sont comestibles, crus ou cuits, à condition de retirer les poils contenus à l’intérieur du fruit. Très irritants, ces derniers fournissent un bon poil à gratter qui a valu à l’Églantier le surnom de « gratte-cul ».

 

Tout est bon dans le rosier !

D’autres parties que les fruits sont prisées de la faune. Les chevreuils raffolent par exemple des jeunes pousses d’Églantier, tandis que les insectes se concentrent sur les fleurs. Certaines espèces pondent même dans la tige comme la guêpe gallicole du rosier. Une fois piquée, la plante développe une excroissance appelée « barbe de Saint-Pierre » ou « bédégar » qui fournit gîte et couvert à la larve.

 

Mâle et femelle

L’Églantier des chiens est une espèce hermaphrodite : les deux sexes sont réunis sur la même fleur. Il peut s’autoféconder ou être fécondé par un congénère grâce au concours des insectes pollinisateurs. Appelées églantines, ses fleurs délicates de couleur rose pâle sont visibles de mai à juillet.

 

Père des rosiers cultivés

L’Eglantier des chiens est à l’origine de nombreux rosiers cultivés. A force de greffes pour créer des hydrides, l’homme a réussi à sélectionner des variétés aux fleurs plus développées et plus odorantes que celles des rosiers sauvages.

 

Et en Côtes d’Armor ?

L’espèce est commune dans une large région littorale à l’ouest et dans tout l’est du département. Elle se développe sur les sols basiques à moyennement acides, dans des milieux variés comme les bois, fourrés, talus, clairières mais aussi les rochers, les falaises abritées ou les terrains vagues.

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur la flore.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

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