Au nom de la Préfecture de Région, le Conservatoire du littoral porte un programme d’accélération des actions foncières publiques de conservation des zones humides et des espaces naturels littoraux situés dans les baies bretonnes concernées par des épisodes de marées vertes. La maitrise foncière de ces espaces doit en effet permettre de réduire les fuites azotées dans les cours d’eau et les baies. Pour orienter les actions foncières, il est tout d’abord nécessaire de connaître les sites d’un point de vue naturaliste.

Dans ce cadre, la vallée du Douvenant (qui marque la frontière entre Langueux et Saint-Brieuc) et la Grève des Courses (où débouche le Douvenant) font l’objet d’un diagnostic écologique sur 210 ha. Ce diagnostic repose sur une analyse des données existantes sur le site et sur la mise en œuvre de divers inventaires faune/flore. Cela permettra d’identifier des enjeux et de formuler des préconisations de gestion pour la conservation des espèces et habitats présents.

Pour réaliser ces inventaires, différentes structures sont mobilisées en fonction de leur domaine d’expertise : Fauna consult (Herpétologie), le Groupe Mammalogique Breton (Mammifères), le Groupe d’Études Ornithologiques des Côtes-d’Armor (Ornithologie) et VivArmor Nature (Rhopalocères, synthèse des enjeux et préconisations).

 

L’inventaire des Rhopalocères (papillons de jour) s’inspire du protocole du Suivi temporel des Rhopalocères de France (MNHN, 2010). Il consiste à suivre un transect de plus de 250m de long et de 5m de large durant 10 min, en identifiant et dénombrant tous les papillons qui passent. Quatre passages seront ainsi effectués dans différents habitats. 12 transects ont été répartis de manière à étudier des parcelles en culture, des prairies et des landes.

Les données seront ensuite analysées grâce à « l’Indicateur Papillons » développé par Bretagne Vivante. Il permet de rendre compte de la qualité d’un site par sa diversité en Rhopalocères. Pour le moment, un seul passage a été effectué, mais 9 taxons ont déjà été détectées, ainsi que des habitats favorables pour l’accueil des espèces.

N’hésitez pas à partager vos observations : elles pourront être prises en compte dans l’étude. Vous pouvez saisir vos données directement sur Faune Bretagne ou adresser un mail à l’adresse suivante : ema.guinel@vivarmor.fr

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