© Caneva

 

Reconnaissable à ses chaussettes

L’Aigrette garzette est une charmante cousine du héron reconnaissable à son plumage blanc, son bec noir en forme de dague et ses longues pattes noires. Pour égayer l’ensemble, la nature a mis une touche de jaune sur ses pieds !

 

Une beauté presque fatale…

Au cours du 19ème siècle, l’industrie de la plumasserie a utilisé un grand nombre de plumes notamment pour la confection de chapeaux. Les besoins sont tels que notre héron blanc a bien failli disparaitre tant ses aigrettes étaient courtisées. Dans les années 1960, le chapeau passe de mode. Dès lors, les populations se reconstituent, et dans les années 1970, l’espèce connait une forte expansion en Europe.

 

Toute une technique

Pour chasser, l’Aigrette marche lentement dans l’eau, le cou replié et le bec à quelques centimètres de la surface, prête à fondre sur une proie. Il lui arrive aussi de fouiller la vase à l’aide d’un mouvement caractéristique de ses pattes.

 

Un menu varié

Elle se nourrit sur une grande variété de milieux (vasières littorales, étangs, marais…) et d’une grande diversité de proies : petits poissons, vers, crustacés, mollusques, mais aussi insectes, amphibiens et petits reptiles.

 

Et en Côtes d’Armor ?

La première reproduction en Bretagne date du milieu des années 1980 : avant cela, l’espèce était strictement migratrice. Aujourd’hui, la région compte environ 800 couples nicheurs dont environ 150 en Côtes d’Armor. Elle s’observe maintenant toute l’année sur le littoral.

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur les oiseaux.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

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