© Laurent Dabouineau
Plutôt du soir
À tendance crépusculaire et nocturne, le Lièvre peut compter sur son pelage cryptique pour passer inaperçu de jour, bien loti au fond d’une cuvette. Lorsqu’il est adulte, ses capacités athlétiques compliquent sérieusement la tâche de ses prédateurs.
Grand sprinteur
Chez l’Homme, le record du monde du 100 m est de 9,58 secondes. Pas mal… Chez le Lièvre, cette même distance est avalée en moins de 5 secondes !
Régime varié mais particulier
Se nourrissant principalement d’herbes, le Lièvre peut également consommer des pommes, des graines, des poires ou des arbrisseaux. Avec cette petite particularité qu’il partage avec le Lapin et qui consiste à ingurgiter ses premières crottes (les caecotrophes) pour éviter le gâchis de nutriments.
Une reproduction performante
Au cours de la période de reproduction qui s’étend de janvier à octobre, la femelle peut donner naissance à une quinzaine de levrauts, à raison de trois à cinq portées.
Et même très très performante
Fait peu commun dans la Nature, les ovules d’une femelle peuvent être fécondés alors qu’elle est déjà gestante. Les scientifiques nomment cette capacité la superfétation.
Premier round
En période de rut, appelée bouquinage, les mâles prennent des allures de boxeurs dressés l’un contre l’autre et s’affrontent lors de violents combats. Débordants d’ardeur, ils ne sont pas non plus très tendres avec les femelles…
Et en Côtes d’Armor ?
L’espèce est présente sur l’ensemble de la Bretagne mais avec des abondances relativement faibles. En Côtes d’Armor, l’est du département accueille les densités les plus importantes. L’espèce est quasiment absente au Nord de Lannion et peu présente dans un triangle Saint-Brieuc – Guingamp – Paimpol.
N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.
Plus d’informations sur les mammifères.
La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).
