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Chaque mois, nos volontaires en service civique ou des naturalistes bénévoles dressent le portrait d’une espèce visible en Côtes d’Armor. Zoom sur l’Oursin vert.

© Florence Gully

 

Une armure élégante…

Bâtie grâce au calcaire prélevé dans le milieu marin, la coque protectrice des oursins (le test) est surmontée d’une armada de piquants mobiles. Parmi ses cousins bretons, notre Oursin vert se reconnait à sa petite taille (test d’environ 4 cm) et à ses piquants courts, épais et verdâtres, joliment teinté de violet à l’extrémité.

 

…et bien équipée

Parmi les piquants, se trouvent des organes en forme de pinces (les pédicellaires) servant à rejeter les corps étrangers et à éloigner les prédateurs par la sécrétion de venin, mais aussi des petits tubes rétractables (les podias) permettant à la fois de se fixer au substrat, de se mouvoir et de capter les aliments.

 

Incroyables talents

Munis de ventouses, ses podias lui permettent également de se couvrir d’algues ou de coquillages pour se fondre dans le décor. Il est aussi capable de creuser une logette dans la roche, il y revient alors entre deux quêtes alimentaires.

 

Un menu varié

Invertébrés fixés, cadavres, algues… l’Oursin vert ronge les divers organismes qu’il rencontre grâce à un appareil masticateur complexe muni de cinq dents (la lanterne d’Aristote). A l’opposé, sur la face supérieure du bel opportuniste, se trouvent l’anus et les gonades assurant la reproduction.

 

Des amours à distance

Les piquants étant peu propices aux câlins, mâles et femelles libèrent leurs gamètes dans l’eau et s’en remettent aux courants. Les ovules fécondés donneront de petites larves planctoniques en forme de tour Eiffel qui se métamorphoseront ensuite en minuscules oursins de 2 à 3 mm de diamètre.

 

Une intimité prisée

Chez les oursins, seules les gonades sont comestibles. En Bretagne, la pêche est autorisée du 15 octobre au 15 avril avec un couteau ou un grappin, sur des oursins de 5,5 cm minimum piquants exclus et dans la limite de 12 individus.

 

Et en Côtes d’Armor ?

L’Oursin vert est une espèce commune dans le département. Préférant les zones peu exposées à la lumière, il se cache volontiers dans les anfractuosités lorsqu’il vit en surface et se rencontre jusqu’à 100 m de profondeur.

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos observations.

Plus d’informations sur la biodiversité marine.

 

La diffusion des actualités du Réseau des naturalistes costarmoricains est soutenue par la Région Bretagne et le dispositif du Service Civique (Ministère de l’Éducation Nationale).

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